Les tranchées
Parmis les douleurs après l’accouchement, les tranchées sont des contractions de l’utérus.
Voici les trois actions principales des contractions utérines :
- Permettre de refermer les vaisseaux sanguins qui étaient reliés au placenta, afin d’éviter une hémorragie.
- Aider l’utérus à reprendre sa taille initiale dans la cavité abdominale, soit 5 à 10 cm seulement au bout de 2-3 semaines.
- Débarrasser progressivement l’utérus des éventuels derniers caillots, donnant lieu à des saignements et pertes que l’on appelle « lochies ».
Aussi, la sécrétion d’ocytocine déclenche ou majore les tranchées.
La succion du bébé induit une sécrétion de cette hormone chez la mère. Cela envoie un signal de contraction au corps pour éjecter le lait.
La tétée est donc souvent accompagnée de tranchées durant les jours qui suivent l’accouchement.
Et elles sont généralement plus fortes pour les femmes dont ce n’est pas le premier accouchement.
L'oedème pelvi-périnéal
Le prolapsus génito-urinaire (descente d'organes)
Le pelvis, ou petit bassin de la femme, contient trois organes : la vessie en avant, l’utérus et le vagin au milieu, et le rectum en arrière.
Un prolapsus génital (ou descente d’organes) est un déplacement anormal d’un ou de plusieurs organes du pelvis vers le bas avec éventuellement, l’issue de cet organe, à travers l’orifice vulvaire en déformant la paroi vaginale.
Il existe plusieurs sortes de descente d’organes en fonction du ou des organes touchés.
– Urétrocèle pour l’urètre
– Cystocèle pour la vessie
– Hystérocèle pour l’utérus
– Trachélocèle pour le col
Ces prolapsus sont essentiellement d’origine traumatique, liée à un accouchement difficile et ont un fort impact sur la qualité de vie.
Quels sont les symptômes :
- Une gêne dans le bas-ventre
- Une pesanteur vaginale
- Une sensation de présence d’une « boule »soit, intra-vaginale, soit à l’extérieure de la vulve, présente lors de la poussée abdominale.
Cette « boule » est plus facilement perceptible en position debout, à l’effort ou accroupie, nécessitant une réintégration manuelle avant de s’asseoir. Elle provoque généralement une douleur qui augmente en position debout, des troubles urinaires dus à la compression l’urètre (difficulté à uriner, fuites urinaires, incontinence à l’effort et/ou des troubles sexuels (une gêne ou saignements lors des rapports sexuels).