Mise a jour du contenu le 04/06/2025
Une maladie méconnue qui bouleverse la vie de nombreuses femmes.
Le syndrome de congestion pelvienne a été décrit par un gynécologue new-yorkais en 1945. Les femmes se plaignent d’intenses douleurs pelviennes (situées dans le bas ventre) très handicapantes, qui peuvent également s’étendre au niveau des lombaires et aux jambes.
*La congestion pelvienne constituerait 30% des douleurs pelviennes chroniques.
Qu'est-ce qu'un syndrome de congestion pelvienne (SCP) ?
Le syndrome de congestion pelvienne se traduit par une accumulation de sang dans les veines du bassin (pelvis). En effet, au lieu de remonter vers le cœur, le sang de ces veines fait le mouvement inverse, et s’accumule. Conséquence de ce reflux : ces veines s’encombrent, se dilatent et se tordent.
Il s’agit principalement des veines génitales : c’est-à-dire celles de l’utérus, de la vessie et des ovaires que l’on appelle varices pelviennes, et elles apparaissent généralement après une grossesse.
Les varices pelviennes peuvent également être causées par le syndrome de May Thurner (compression de la veine illiaque), le syndrome de Nutcracker (compression de la veine rénale) mais aussi à cause de facteurs hormonaux tels qu’une forte sécrétion d’œstrogènes.
Quels sont les symptômes d'un syndrome de congestion pelvienne ?
Le syndrome de congestion pelvienne peut être asymptomatique ou entraîner de fortes douleurs au niveau pelvien.
Les symptômes peuvent être extrêmement variables, l’intensité de la douleur due au phénomène inflammatoire de ces varices varie selon leur localisation.
- Autour des ovaires, cela provoquera des douleurs et des pesanteurs plutôt en période de règles ou d’ovulation
- Autour de la paroi vaginale, cela provoquera des douleurs pendant ou après les rapports sexuels
- Autour de la vessie, cela provoquera des pseudos cystites
- Autour du rectum, cela provoquera des hémorroïdes et des douleurs d’ordre digestif.
Les femmes n’ont parfois qu’un symptôme, ou parfois tous les symptômes. Associé à cela, on trouve souvent des varices dans les membres inférieurs, des varices vulvaires, fessières, ou en racine interne de cuisse.
Les femmes se plaignent de douleurs pelviennes intenses, très handicapantes, qui peuvent être soulagées uniquement en position allongée.
La position debout, étant un facteur aggravant, les douleurs sont plus intenses et plus invalidantes en fin de journée.
Il ne faut pas non plus négliger les conséquences psychologiques : dépression, fatigue, humeur changeante.
Comment diagnostiquer ce SCP ?
Le problème de sa détection réside dans le fait que cette pathologie se trouve au croisement de plusieurs disciplines. Les douleurs sont d’ordre gynécologique, mais sont causées par des varices, qui sont du ressort d’autres professionnels de santé (les angiologues ou les radiologues interventionnels).
De fait, le parcours de soin est souvent compliqué. Cela dit, ce syndrome est aisément repérable via une IRM ou un doppler au niveau des jambes, du pelvis, de l’abdomen (debout et couché), qui permet d’analyser le flux veineux. Un angio-scanner peut aussi être réalisé, permettant d’effectuer une cartographie veineuse.
Le syndrome de congestion pelvienne commence à être mieux diagnostiqué.
Le Dr Quentin Sénéchal, radiologue interventionnel et l’association congestionpelviennefrance militent activement pour que ce syndrome devienne plus familier des femmes et du milieu gynécologique, et ainsi éviter une errance de diagnostic qui peut prendre parfois jusqu’à huit ans.
En effet, une confusion avec pathologies très fréquentes qui engendrent le même type de douleurs pelviennes chroniques avec l’endométriose, le syndrome du nerf pudendal, ou encore l’adénomyose est possible. Un deuxième avis peut donc être nécessaire.
Comment soigner un syndrome de congestion pelvienne ?
Actuellement, seul le traitement endovasculaire est possible et a pour objectif l’embolisation par colle synthétique des varices qui ne seront donc plus alimentées, ce qui mènera à leur destruction. Si le traitement est effectué correctement et jusqu’au bout, le pronostic est généralement efficace.
Le traitement des symptômes repose également sur l’utilisation d’anti-inflammatoires (non stéroïdiens). Cependant, grâce à l’embolisation, ceux-ci peuvent être diminués de 80 %.
Quels sont les facteurs de risques ?
Un certain nombre de facteurs peuvent entraîner un syndrome de congestion pelvienne, tels que les problématiques veineuses dans la famille, les grossesses multiples, les dérèglements hormonaux ou encore le syndrome des ovaires polykistiques.
Contrairement à l’endométriose, le syndrome de congestion pelvienne ne complique pas le fait de tomber enceinte.
Témoignages de femmes qui souffrent de congestion pelvienne
Témoignage d’Ines
« J’ai commandé la culotte Pelvinity car je souffre de congestion pelvienne depuis mon 2ème accouchement. Cette maladie provoque de fortes algies au niveau du bassin, surtout pendant le cycle ainsi qu’une pesanteur qui descend jusque dans les jambes. Dès l’utilisation de la culotte, la sensation de pesanteur et les douleurs ont diminué. J’ai eu la bonne surprise également de constater son efficacité sur les inconforts que je ressens dus à mon prolapsus. Pelvinity m’est devenue indispensable, je n’appréhende plus de partir pour de longues balades. »
17 Juin 2024
Témoignage de Sarah
« Lors de ma troisième grossesse, j’ai été gênée par des douleurs à la vulve dès le début du deuxième trimestre. Au début, c’était surtout lors de mes journées de travail où j’étais 12 heures d’affilée debout… J’ai essayé les bas et les collants de contention mais ça n’a rien changé. Je n’osais pas trop en parler autour de moi étant donné la localisation de mes douleurs. Puis j’ai découvert la culotte de contention Pelvinity, je ne l’ai pas acheté tout de suite…pour finalement le regretter !!! Ce fut un véritable soulagement (et en prime, je n’avais plus mal au bassin) si bien que je ne pouvais plus travailler sans. Je l’ai porté jusqu’à la fin de ma grossesse. Je suis très reconnaissante à HeraPreg qui œuvre pour le bien être des femmes enceintes. »
09 Octobre 2024
Témoignage de Ludivine
« Durant le 3ème mois de grossesse, j’ai développé une varice vulvaire au niveau de l’aine. J’ai essayé les collants de contention niveau 2, j’ai même essayé d’en superposer 2 paires, rien de m’a soulagée. A mon grand désarroi, aucune autre solution ne m’a été proposée. Grâce à Pelvinity, j’ai pu vivre sereinement ma grossesse sans souffrir.
La culotte est hyper confortable, on s’y habitue très rapidement et on ne la sent pas. Bien placée, elle a soutenu ma zone pelvienne et la douleur a disparu. On sent le soulagement dès la première fois. »
11 Février 2024
Témoignage de Julie
« A cause de mes varices vulvaires, je rencontrais des difficultés à marcher, même sur des courtes distances, c’était très douloureux.
En portant la culotte Pelvinity, les douleurs se sont largement atténuées les premiers jours pour s’atténuer enfin quasiment complètement jusqu’à la fin de la grossesse. Plus aucune pesanteur grâce au bon maintien de la culotte et surtout plus de sensation de brûlures le soir après une journée chargée ! »
16 Mai 2024
Sources et articles à consulter :
*Selon un article paru en 2020, « Pelvic Congestion Syndrome », dans StatPearls : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK560790/
L’Association du Syndrome de Congestion Pelvienne : info-congestionpelvienne.fr
FAQ
Quelles sont les questions les plus fréquemment posées ?
Les deux pathologies peuvent provoquer des douleurs pelviennes chroniques, mais les causes et manifestations de chacunes sont différentes.
L’endométriose, liée à la présence de tissu endométrial en dehors de l’utérus, peut créer des douleurs pendant les règles, les rapports sexuels (dyspareunie), des troubles digestifs ou urinaires, et parfois de l’infertilité.
Le SCP, causé par des varices pelviennes (des veines dilatées et mal drainées autour de l’utérus et des ovaires) cause des douleurs sourdes ou lancinantes en position debout, des sensations de pesanteur pelvienne, avec une aggravation en fin de journée, et un soulagement en position allongée.
Le diagnostic repose sur un bilan d’imagerie ciblé : échographie pelvienne transvaginale, Doppler, IRM pelvienne, voire phlébographie pelvienne pour le SCP. Consultez un(e gynécologue ou un(e) spécialiste des douleurs pelviennes pour un diagnostic différentiel précis.
En cas de crise douloureuse liée au SCP, voici quelques conseils qui peuvent vous soulager de façon temporaire:
Allongez-vous, jambes surélevées : cela favorise le retour veineux et peut apaiser la sensation de pesanteur.
Appliquez du froid ou du chaud selon votre ressenti : une bouillotte sur le bas-ventre peut détendre la zone, mais chez certaines femmes, le froid soulage davantage.
Évitez les positions debout prolongées ou la station assise immobile trop longtemps.
Portez des vêtements amples : la compression peut aggraver les douleurs.
Traitements de fond : demandez à votre médecin s’il est possible d’utiliser des veinotoniques, des anti-inflammatoires ou un traitement hormonal transitoire.
Si les douleurs deviennent fréquentes ou invalidantes, un suivi médical est indispensable pour envisager des solutions durables comme l’embolisation.
Certaines postures peuvent améliorer le confort en période de douleur :
Allongée sur le dos, jambes repliées : cela réduit la pression sur le bas-ventre.
Position allongée avec jambes surélevées (sur un coussin ou contre un mur) : favorise la circulation sanguine.
Posture en chien de fusil (sur le côté, jambes repliées) : douce et souvent apaisante.
Posture du papillon couché (yoga) : allongée sur le dos, plantes de pieds collées, genoux relâchés vers l’extérieur, avec support sous les genoux.
L’écoute de son corps est essentielle : ce qui soulage une femme peut ne pas convenir à une autre. Testez en douceur, sans forcer.
Le SCP n’empêche pas de tomber enceinte, mais il peut compliquer le confort pendant la grossesse. Sous l’effet des hormones et de l’augmentation du volume sanguin, les varices pelviennes peuvent s’aggraver, provoquant douleurs ou sensation de lourdeur plus fréquentes.
À savoir :
Le SCP n’altère pas la fertilité en soi, sauf s’il est associé à d’autres pathologies (comme l’endométriose).
Il est possible que les symptômes s’atténuent après la grossesse, en raison de la modification du flux veineux.
En cas de douleurs importantes pendant la grossesse, un suivi adapté est nécessaire. Certains traitements non invasifs peuvent être proposés, mais l’embolisation devra attendre la période post-partum.
N’hésitez pas à évoquer vos projets de grossesse avec un·e spécialiste pour adapter la prise en charge.