Prolapsus et marche : peut-on continuer à marcher malgré un prolapsus ?

Le prolapsus, ou descente d’organes, désigne un déplacement anormal d’un ou plusieurs organes pelviens (utérus, vessie, rectum) vers le bas, en direction du vagin, en raison d’un affaiblissement des muscles et des ligaments du plancher pelvien. Il existe plusieurs types de descente d’organes en fonction du ou des organes touchés. 

  • Cystocèle pour la vessie 
  • Hystérocèle pour l’utérus 
  • Rectocèle pour le rectum 


Cette condition touche de
nombreuses femmes, en particulier après un accouchement, à la ménopause ou après 50 ans. Elle peut également survenir plus tôt lorsqu’il existe des facteurs augmentant la pression dans l’abdomen, c’est le cas notamment dans certains métiers physiques avec port de charges lourdes, en cas de constipation chronique, de toux persistante liée à un asthme ou au tabagisme, ou encore à cause de certains efforts répétés au quotidien. 

Ce trouble n’implique pas nécessairement l’arrêt de toute activité physique. Au contraire, certaines pratiques, comme la marche, peuvent rester bénéfiques si elles sont adaptées aux capacités de la personne concernée. Cet article fait le point sur les précautions à prendre, les gestes à éviter, les activités à privilégier, et les solutions de soutien qui permettent de continuer à bouger en toute sécurité. 

Parmi ces solutions, la culotte Pelvinity, reconnue comme dispositif médical agréé CE, a été conçue pour apporter un soutien ajustable et rassurant au plancher pelvien. Elle peut contribuer à améliorer le confort lors de la marche ou d’autres activités douces, en réduisant les sensations de pesanteurs. 

À travers cet articles vous découvrirez : 

Est-il possible de marcher avec une descente d'organes ?

La question de la pratique physique, notamment de la marche, revient fréquemment : est-il possible de continuer à marcher sans aggraver les symptômes du prolapsus

La réponse est oui, dans la majorité des cas, il est tout à fait possible — et même conseillé — de continuer à marcher, à condition de respecter certaines précautions. Il est important de noter que la marche est une activité douce qui peut même avoir des effets bénéfiques sur le plancher pelvien, la circulation sanguine et la posture. 

Toutefois, chaque situation est unique : l’intensité du prolapsus (stade 1 à 4), la localisation (vessie, utérus, rectum), les douleurs associées, ou encore les antécédents médicaux sont des paramètres à prendre en compte. Avant toute chose, il est essentiel de consulter un professionnel de santé — gynécologue, kinésithérapeute, ou médecin spécialisé en rééducation périnéale — pour établir un bilan complet. 

Les impacts potentiels de la marche sur le plancher pelvien

La pression abdominale générée par une activité physique comme la marche est relativement faible comparée à d’autres sports, notamment ceux à fort impact (course à pied, HIIT…). Cela signifie qu’en général, marcher n’entraîne pas une aggravation directe du prolapsus génital. 

Cependant, il est crucial d’adopter une posture correcte. Une mauvaise posture, un bassin mal aligné ou un périnée insuffisamment tonique peuvent, à long terme, accentuer la descente d’organes

Les situations à éviter ou à adapter

Certaines circonstances peuvent nécessiter d’adapter la pratique : 

  • Marche prolongée sans pause : si elle s’accompagne d’une sensation de  pesanteur pelvienne et/ou vulvaire ou de douleurs, elle doit être réduite. 
  • Terrain irrégulier ou en pente : cela peut augmenter la pression intra 
  • abdominale. 
  • Port de charges lourdes pendant ou après la marche : cela majore les efforts sur la paroi pelvienne et peut aggraver le prolapsus
  • Périodes de fatigue intense ou de constipation : ces facteurs aggravants doivent être surveillés. 

La marche peut-elle devenir bénéfique ?

En plus de ses effets cardio-respiratoires et métaboliques, la marche possède des atouts spécifiques pour les femmes souffrant de prolapsus : 

  • Elle améliore le retour veineux, réduisant les sensations de lourdeur. 
  • Elle favorise une meilleure gestion du stress, souvent aggravant les troubles pelviens. 
  • Elle permet un travail doux sur la posture, renforçant les muscles profonds du tronc. 


En cas de prolapsus modéré, une marche régulière et encadrée peut même faire partie intégrante du traitement conservateur, aux côtés d’outils comme le pessaire ou la rééducation périnéale. 

Quels bienfaits la marche peut-elle offrir aux femmes atteintes de prolapsus ?

Une activité douce pour le corps

La marche est l’une des activités physiques les plus accessibles et les moins traumatisantes pour le corps. Elle génère peu de pression sur les organes pelviens, en comparaison avec des sports à impact élevé tels que la course à pied, la corde à sauter… Cela en fait une alternative idéale pour les femmes souffrant de prolapsus, car elle ne provoque pas de secousses brutales et reste bénéfique à condition d’être pratiquée correctement. 

Contrairement aux activités à fort impact, la marche sollicite en douceur les  muscles des jambes, du tronc et du périnée, tout en maintenant une tonicité musculaire globale, essentielle pour la stabilité du plancher pelvien.

Stimulation de la circulation et bien-être général

La marche régulière aide à stimuler la circulation sanguine et le système lymphatique, réduisant ainsi les douleurs pelviennes et les sensations de pesanteur. Elle favorise également une bonne gestion du transit intestinal, limitant les risques de constipation, qui peuvent aggraver le prolapsus. 

Sur le plan psychologique, la marche joue aussi un rôle clé en réduisant le stress, en apportant un bien-être général et en améliorant la qualité de vie. Ces effets sont particulièrement importants pour les femmes souffrant de prolapsus, car cette condition peut affecter leur bien-être mental et émotionnel, en raison des difficultés souvent mal comprises liées à cette affection intime. 

Effets positifs sur la posture et le tonus

Lorsque la marche est exécutée avec une bonne posture (bassin aligné, colonne droite et épaules détendues), elle peut avoir des effets bénéfiques sur la posture générale et sur la zone pelvienne.  

En marchant régulièrement, on peut entretenir un tonus musculaire, notamment au niveau des muscles abdominaux et lombaires. Cela renforce la ceinture abdominale, stabilise la région pelvienne et aide à soutenir les organes internes. La marche devient alors un exercice fonctionnel complet, mobilisant les muscles fessiers et des jambes pour améliorer la force et la résistance du bas du corps. 

Les 3 conseils pour marcher en toute sécurité avec un prolapsus

1 : Bien choisir son équipement et des chaussures adaptés

Pour pratiquer la marche en toute sécurité lorsqu’on souffre d’un prolapsus, le choix de l’équipement est crucial. Il aide à réduire la pression sur le plancher pelvien et à prévenir certains symptômes liés à la descente d’organes. Les éléments recommandés incluent : 

  • Des chaussures avec un bon amorti et un soutien adéquat pour la voûte plantaire, afin de limiter l’impact des pas sur le sol et réduire la pression sur le bas du corps. 
  • Des vêtements confortables et non compressifs au niveau du ventre et du bassin : évitez les pantalons trop serrés ou les gaines, qui augmentent la pression intra-abdominale et peuvent accentuer les symptômes. 
  • Un soutien-gorge bien ajusté, surtout en cas de forte poitrine, pour limiter les tensions posturales. 


Un dispositif de soutien localisé peut également jouer un rôle important. C’est le cas de la culotte Pelvinity, conçue spécifiquement pour le soutien du
plancher pelvien chez les femmes souffrant de prolapsus léger à modéré. Elle exerce une pression ascendante douce, contribuant à : 

  • Soulager les sensations de pesanteur pelviennes & vulvaires, 
  • Améliorer le confort postural lors de la marche, 
  • Réduire certaines douleurs lombaires en limitant les compensations musculaires.

2 : Adopter une durée et une fréquence recommandées

La régularité prévaut sur l’intensité. Il est préférable de marcher 20 à 30 minutes par jour, 4 à 5 fois par semaine, plutôt que de faire de longues marches ponctuelles. L’objectif est de : 

  • Stimuler doucement les muscles profonds. 
  • Éviter la fatigue pelvienne. 
  • Maintenir un bon rythme circulatoire sans augmenter la pression intra abdominale. 


Les femmes doivent adapter leur rythme à leurs
symptômes : dès qu’une sensation de gêne, de pesanteur ou de douleurs lombaires survient, il convient de ralentir ou de faire une pause. 

3 : Être attentif aux signes à surveiller pendant et après l’activité

Il est important de rester à l’écoute de son corps et de surveiller l’apparition ou l’aggravation de certains symptômes, notamment : 

  • Sensation nouvelle ou accentuée de boule au niveau du vagin. 
  • Gêne croissante en position debout prolongée. 
  • Douleurs lombaires inhabituelles ou plus intenses en fin de journée. 
  • Incontinence urinaire plus fréquente, ou troubles de la vidange rectale accentués. 
  • Constipation persistante ou aggravée après l’effort.


Dans ces situations, il est indispensable de consulter un professionnel de santé — médecin, gynécologue ou spécialiste — afin d’obtenir des conseils 
personnalisés et d’ajuster la pratique physique en conséquence. 

Quels autres sports, activités physiques pratiquer ou éviter pour ne pas aggraver un prolapsus ?

Les activités à privilégier avec un prolapsus

En dehors de la marche, certaines disciplines sont compatibles — voire recommandées — avec un prolapsus génital

  • Le yoga, adapté avec des postures qui ne compriment pas le périnée. 
  • Le pilates doux, qui permet de renforcer le transverse et les muscles du plancher pelvien en profondeur. 
  • La natation, particulièrement en dos crawlé, soulage la pression sur la paroi pelvienne grâce à l’apesanteur. 


Ces sports doux permettent d’entretenir sa condition physique sans prendre de risque pour la santé pelvienne, à condition d’éviter certaines postures inversées ou sollicitant fortement le périnée.

Les sports à éviter en cas de descente d’organe

Certains sports sont fortement déconseillés, surtout en l’absence de traitement adapté ou de rééducation préalable : 

  • Course à pied : les impacts répétés au sol peuvent accentuer la descente d’organe
  • Sauts à la corde, Zumba, boxe, CrossFit : efforts trop brutaux pour les structures de soutien. 
  • Exercices abdominaux classiques (type crunch) : ils augmentent la pression intra-abdominale. 


Ces pratiques peuvent entraîner une aggravation du prolapsus, voire accélérer l’évolution vers une
intervention chirurgicale si les symptômes deviennent trop gênants. 

Quand consulter un professionnel de santé ?

Certaines situations requièrent une évaluation médicale au-delà de la simple adaptation de l’activité physique.

Si vous ressentez une sensation de boule au niveau vaginal, une gêne lors de la position debout prolongée, ou des troubles urinaires, digestifs ou sexuels, il est important de consulter rapidement un professionnel de santé. 

Un symptôme fréquent mais souvent méconnu est la douleur lombaire liée au prolapsus. 

Quel est le lien entre un prolapsus et les douleurs lombaires ?

Le prolapsus peut entraîner une modification de la posture globale, sollicitant excessivement la région lombaire. Cette compensation musculaire provoque tensions et douleurs, surtout en fin de journée ou après un effort prolongé. 

Dans ces cas, un(e) kinésithérapeute spécialisé(e), une sage-femme, un(e) gynécologue ou un médecin en rééducation périnéale pourra établir un diagnostic précis et proposer des solutions adaptées : rééducation périnéale, port d’un pessaire, utilisation d’un dispositif de soutien comme la culotte Pelvinity, ou traitement chirurgical si nécessaire. 

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